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L’Automne Précoce de Kazem Shahryari

THEATRAUTEURS - 31.01.2010

Le Lucernaire (Théâtre Noir)
53, rue N.Dame des Champs 75006 PARIS

M° N.D.des Champs

Réserv. 01 45 44 57 34

du mardi au samedi à 18h30 ; dimanche à 16h. relâche le lundi.

jusqu’au dimanche : 21 février 2010


Mise en scène de l’auteur.

avec Georgia Azoulay (Leila) - Elisabeth Commelin ( Kobi, la mère et Jeannine, la gardienne) Mathieu Dufourg (Moa, le mari) - Geneviève Esménard (Mali, la tante) - Gilles Ikrelef (Bo, le père) - Lélé Matelo (Africa, l’homme noir suspendu) - Laura Mélinand (Nali, la petite soeur et la réfugiée ROM) - Juliette Mézergues (Lola) chaque interprète joue également le rôle d’un arbitre.

Après « Couleurs de Femmes l’Été » Kazem Shahryari présente au Lucernaire, un second volet évoquant la place des femmes dans nos sociétés européennes, qui a pour titre : « L’Automne précoce ».

Pour les besoins de la cause, les scènes présentées ou différents tableaux seront rebaptisés : « Indices » - La première scène, un peu macabre et néanmoins ludique peut être perçue comme un prologue où le symbolisme intriguera le spectateur en mal d’explications. Puis viendront les « sutures » jonctions faites entre passé et présent.

L’action se déroule dans un appartement situé dans une grande tour de banlieue. Un mariage a été arrangé, l’homme est consentant mais pas la fille qui s’enferme pour ne pas le voir. Elle avait d’autres projets ... la danse est sa raison d’être mais les parents ont tout prévu. Un drame est en préparation.

Après un saut dans le temps, nous allons découvrir Jeanine, gardienne d’immeuble qui accueille une jeune femme enceinte (Lola) laquelle désire récupérer les affaires de son compagnon avant d’aller le rejoindre au Québec. Elle arrive accompagnée d’un sénégalais qu’elle vient de rencontrer, son guide, personnage fabuleux doté d’une mémoire exceptionnelle. (Le comédien se révèle d’une drôlerie absolument jubilatoire !)

En fait, le temps est éclaté dans cette pièce où nous allons jouer au boomerang avec ces aller-retour dans le temps et le spectateur intrigué construira à mesure ce puzzle qui le tient en haleine.

Ce à quoi nous assistons est cruel comme la vie, poétique comme seule l’imagination peut l’être.
La pièce comporte un tel foisonnement de situations que certains d’entre nous éprouveront le besoin de revoir le spectacle afin peut-être de vérifier une compréhension, ou tout simplement de revivre un instant pour en peaufiner le ressenti. Kazem Shahryari est un magicien et l’on ne perd jamais son temps à l’écoute d’un de ses textes aussi attendons nous avec impatience la publication de celui-ci.

Simone Alexandre
www.theatrauteurs.com

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Parents et Enfants