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La République Utopienne des Quatre Saisons

Vous connaissez la chanson, venez nombreux partager poèmes et traditions culinaires à la recherche de plaisirs libres gustatifs et littéraires.

République Utopienne des Quatre Saisons

Sans Commerce d’Argent

Samedi 23 Juin 2012

À 20 heures à l’AST entrée 120bis rue Haxo (19ème)

M° Télégraphe ou Porte des Lilas

Printemps : 21 mars
Été : 21 juin
Automne : 21 septembre
Hiver : 21 décembre


« Amenez au réel
Vos rêves de soie
Restez ce soir
Sur la passerelle avec moi
Pour un festin
Que je vous dois » 


Réservation indispensable

Merci de confirmer votre présence au 01 42 45 73 25

Distribution : les présents

(Un rendez-vous régulier)

Nous vous invitons à nous rejoindre lors de notre rendez-vous trimestriel de la République utopienne des 4 saisons, sans commerce d’argent... nous souhaiterions mobiliser nos forces contre un système qui tente délibérément de nous museler... Avec vous tous, nous mêlerons passage de saison, fête de la musique et acte résistant. Chanter, danser, chuchoter, crier, débattre, venez vous dire, vous alarmer, surtout... ne restons pas muets.

Sous la ponctuation poétique de Kazem Shahryari, un accompagnement musical et des poètes venus de tous les horizons.

Kazem Shahryari est un poète. Il connaît le pouvoir des mots. Pour lui, l’écriture est une façon d’aller à la rencontre de l’autre. Shahryari se fait tour à tour metteur en scène et comédien pour être au service de ce texte qu’il veut partager : la joie, la vie, la révolte, tout est message. Voyageur sans bagage exilé en France dans une langue nouvelle, Shahryari n’a depuis cessé d’habiter la langue française.
L’Art Studio Théâtre est une sorte de laboratoire de création dramatique, ouvert aux auteurs vivants des cinq continents. C’est un abri d’où Kazem Shahryari peut s’exprimer et parler aux autres, un lieu pour exister et survivre avec les autres.

Le théâtre est un lieu de transformation. Le souci principal d’un créateur est de créer des liens entre l’homme et le monde, entre l’homme et l’homme, entre l’homme et lui-même…, de concevoir des métaphores, des récits afin de pouvoir penser l’utopie, où tout construction soit dé-constructive.

Partagez vos poèmes de la République des 4 saisons ici


Pour les personnes qui ont préparé un poème, qui n’ont pas pu assister à la République des 4 Saisons ou qui veulent simplement laisser une trace de leur création, leur impression de la fête... envoyez-nous voes poèmes par mail, nous les ajouterons ici...

Messages

  • Bonjour,

    Juste un petit message pour vous remercier pour cette soirée poétique à laquelle nous avons pu y assister. Merci à vous et à monsieur Kazem et ...

    En espérant pouvoir assister à d’autres soirée je vous souhaite bonne continuation

  • Bruissement d’or d’une feuille
    à l’autre
    L’arbre d’automne a parlé
    A la venue du crépuscule
    Terre gorgée de temps
    La rose est épelée 
    L’oiseau des nues s’élève
    Battement d’air porté par le silence
    A l’envers  du ciel
    L’infini
    
  • Des pas dans la neige du ciel
    La fissure du temps
    Tu vas
    Avec la lumière de l’hiver
    Flocons de cendres
    Pas après pas
    L’aube t’aveugle
    Un genou à terre
    Par l’appel du gel saisi
    Le cercle de silence à tes tempes tournoie
    Tu bois à la source glacée
    Face à face
    Le visage ruisselant de feu
    Le regard des cieux
    
  • Tant d’années hors du rêve
    Et par la nuit de printemps
    Larmes de rosée
    Les fleurs sont écloses
    L’azur est plus léger que l’or
    Dans la fraicheur du silence 
    Ton visage accueille l’aurore
    A l’éveil  du temps
    A jamais
    
  • Étoile de l’été
    revenue de l’envers des cieux
    chair d’infini
    tu flamboies
    dans le miroir d’oubli
    qui te garde
    Colombe de l’été
    revenue à l’appel de la nuit
    tu te poses
    veilleuse du feu invisible
    sur le cercle d’argile
    au bord de la fontaine
    où ruissellent le miel et le sang
    Rose de l’été
    éclose
    à l’appel des cieux 
    cercle de sang
    où rêve l’ivresse du temps
    ceux qui t’effeuillent
    contemplent le lever de l’étoile
    veilleuse de l’éveil
    

    21 juin 2008

  • Dans le lointain
    Une clarté vient
    Eclairant enfin
    La nuit qui s’achève.
    Adieu tous les rêves,
    Voici le matin.
    Le soleil câlin,
    Dans le ciel serein,
    Tout à l’heure viendra.
    Il effleurera
    D’une poussière d’or
    La terre qui dort
    Et l’océan mort
    
    

    Déjà les oiseaux
    Et les claires eaux
    Derrière les roseaux
    Se mettent à bruire.
    L’aube qui se mire
    Aux gouttes de rosée,
    Du ciel azuré
    Teinte la clarté
    D’une lueur rose
    Qui sur les eaux pose
    Un reflet dansant
    Sur le flot changeant
    Ou le fleuve ardent.

    Les oiseaux s’éveillent,
    La terre s’émerveille,
    Et celui qui veille
    Clôt enfin ses yeux.
    Sous le grand ciel bleu
    Des rires et des chants
    Font vibrer les champs
    De l’accord ardent
    De la terre entière.
    Et dans la lumière
    D’un beau jour d’été
    On sent sa pensée
    Au ciel envolée.

    Par Adèle Louise Durif