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L’Art Studio Théâtre a ouvert sa salle tous les lundis soir, du 21 septembre au 9 novembre 2009, aux compagnies désireuses de présenter des lectures, esquisses ou mises en espace de leurs projets en cours ou futurs afin de rencontrer public et partenaires potentiels et de débattre de leur travail théâtral.

Ces soirées peuvent être envisagées comme un tremplin, dans la mesure où elles permettent aux équipes de création de se faire connaître et de rencontrer, en cours de montage, public et/ou professionnels qui pourront les soutenir par la suite.
Elles doivent surtout être considérées comme un espace d’échange et une occasion de discuter du travail théâtral et des idées de chacun.

Une petite sélection des premières compagnies au « Tremplin pour la Création »...

Récemment...

lundi 14 septembre 2009 :

« L’Arbre à Palabre »

par la Cie « Iskra Théâtre », mise en scène René Carton

  lundi 21 septembre 2009 :

« Après ou Vento Nuraghi »

par la Cie « Phoenix », écrit et mise en scène de Raffaele Salis

Après… Quelle trace laisser, quel souvenir et parcours de vie à évoquer et à communiquer a ceux qui restent après, quel bilan de vie ? Quelle énergie communiquer à ceux qui restent pour qu’ils reprennent le cours de leur vie avec l’envie d’aller de l’avant, de vivre aussi sa vie, d’aimer, d’aimer encore, d’être… Une pièce qui parle de la naissance et de la vie d’une famille, de la transmission d’un père à son enfant, des rencontres, de la rencontre amoureuse, des sentiments, de l’amour, du temps qui passe, de la vie, de la mort, de la société, de l’absence et de la mémoire, du devoir de mémoire. Avec tendresse, humour et sensibilité, sans sensiblerie.

lundi 5 octobre 2009 :

Ni 1 ni 2

Par la Cie « Art Factory », d’Eugène Durif, mise en scène Anne Marion-Gallois

Deux femmes (La Groulle et l’Effarée) et un musicien (le Tiers) sont confrontés à une situation qui les dépasse. Ils se retrouvent sur scène alors qu’ils ne savent pas ce qu’ils doivent y faire, ni même si ce sont eux qui devraient être là. La Groulle et l’Effarée font corps contre le Tiers qui n’a pas le bon instrument, ayant un violon alto à la place d’un piano. Ces personnages offrent au spectateur le spectacle de leur incapacité. Leurs conversations sont absurdes et frôlent parfois même l’abstrait.

 

lundi 12 octobre 2009 :

Alice au Pays des Merveilles

La Cie « 2 si 2 la » présente, d’après Lewis Carrol, mise en scène par Victoria Erulin

« Vivre, ne serait-ce qu’un rêve ? »

Bestiaire, jeu de cartes et autres bizarreries, Alice est propulsée dans un monde absurde régi part une reine tyrannique.

Moderne et visionnaire, Lewis Carroll pousse langage et logique à l’extrême, et n’a rien à envier à Eugène Ionesco ou Samuel Beckett.

Les trois comédiennes jouent une farandole de personnages tous plus fous les uns que les autres, jaillis de l’imagination du jeune scientifique anglais.

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lundi 19 octobre 2009 :

Ismène

Par la Cie « La Canopée », de Yannis Ritsos, avec Sandra Aliberti

mise en lecture : Agnès Adam / Sophie Arthaud

Quatrième Dimension regroupe tous les textes qui ont la forme du monologue "théâtral"… Les héros de ces ouvrages se trouvent souvent devant un conflit ou au seuil de la mort, au moment où il s’agit de faire le bilan de leur vie. En s’adressant à un personnage muet (auditeur / lecteur), ils se lancent dans un discours plein de digressions et d’anachronismes. En fait, tous ces poèmes sont une méditation sur la vieillesse, la mort, le temps, le délabrement des lieux familiers, l’histoire et l’écartèlement d’une existence prise entre les exigences personnelles et les impératifs collectifs, la solitude et la crise des mouvements révolutionnaires…

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lundi 26 octobre 2009 :

Mère- fille, cellule de destruction

Par la Cie « Galène Production », Mise en scène Juliette Piedevache

Véra et Evita Kohit sont la mère et la fille issues de La Pianiste de Elfriede Jelinek. Dans l’huis clos de Mère-fille, cellule de destruction, l’une est mère et l’autre ne peut le devenir sous l’emprise de la première. Qui est victime et qui bourreau, dans ce couple fusionnel ? La complicité dans cette autodestruction se dessine au fur et à mesure. La mère surveille tout, dirige tout, exclut l’homme en général et érige en règle absolue l’interdiction de toute sexualité. La fille se soumet jusqu’au jour où elle tente une aventure avec Céladon Kelmer ce qui conduira les deux femmes à leur perte. Ce projet est né de la rencontre des langues de E. Jelinek et W. Schwab. Des langues qui agissent sur les corps et les manipulent. Elles font, des structures sociales et familiales, un carcan où la cruauté est inhérente. L’univers de Mère-fille cellule de destruction est étouffant et pourtant il produit un rire grinçant ; la haine et la violence sont de mise sans que rien n’y paraisse ; les dysfonctionnements des personnages sont la norme. La présence d’un personnage muet sur scène nous aide à sortir de la fiction. Hors de question d’y croire à fond ou d’incarner tout le temps pour les acteurs : tenir les choses un peu à distance est ce qui nous permettra le mieux d’en apprécier l’horreur.

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lundi 2 novembre 2009 :

Lapin-lapin

Par la Cie « Felicita », de Coline Serreau, mise en scène Charlotte Bredy

« Lapin Lapin » a été écrite par Coline Serreau en 1981 et n’a pas été jouée à Paris par une compagnie professionnelle depuis 1996. Cette pièce à succès pendant les années 80 et 90 en France et à l’étranger, parle avec beaucoup d’humour de la crise dans une famille modeste. Cette crise qui a été décrite il y a presque 30 ans, est à peu près la même qu’aujourd’hui. Des sujets comme le chômage, le divorce, le terrorisme, les syndicats, les prix qui augmentent, la famille sont abordés dans cette pièce à la fois drôle et émouvante. Nous sommes 10 comédiens sur scène pour jouer cette famille qui reste malgré tout soudée face à tous les problèmes qui peuvent leur tomber dessus. Cette pièce sera jouée dès que possible, nous espérons avant la fin 2009, sinon au plus tard en janvier 2010. Nous avons commencé les répétitions avec joie et dans la bonne humeur avec une troupe aussi soudée que la famille Lapin et nous ferons tout pour arriver sur scène avec cette pièce et avoir le succès qu’elle mérite.

 

lundi 9 novembre 2009 :

Les échappés

Par la Cie « Théâtre Bouche d’Or », écrit et mis en scène de Marine Chrysostome

Les échappés, ce sont des hommes et des femmes qui, avec peu de phrases, des sous-entendus, des hésitations, tentent maladroitement de communiquer.

C’est une sorte de « court-métrage théâtral » d’une durée d’une heure. Il ne s’agit pas vraiment d’une histoire, mais plutôt d’une multitude d’histoires, celles que le spectateur se raconte, celles que nous vivons tous chaque jour…Il s’agit d’un spectacle de théâtre contemporain, interprété par quatre comédiens. La singularité de ce spectacle se trouve tant dans l’écriture que dans les choix scénographiques et esthétiques qui lui ont donné naissance. C’est une forme de spectacle nouvelle : intimiste, dramatique et comique à la fois, elle nous place face à une sorte de miroir de nos propres expériences Ces « échappés » entraînent le spectateur dans un univers drôle, dramatique, « étrange et touchant » (Journal/SUD-OUEST).

« C’est troublant, déstabilisant. Et étrangement rassurant. [...]
C’est mystérieux, ça fait du bien. »
(Jaenada, romancier)

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