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• 1. Avis de spectateur, 19 avril 2009, 16:28, par Marie France VALLET

  En ce qui me concerne, c’est un fait exceptionnel de recevoir chez moi. Kazem est un artiste de belle qualité, sympathique et généreux qui allie tous ses talents de poète et de conteur pour que la fête soit chaleureuse et réussie.

  Et lorsqu’il est entouré d’amis musiciens qui, d’abord, distillent puis jouent généreusement une musique envoûtante, suave, venue d’ailleurs, on ne peut qu’être transporté de bonheur et de plénitude !

  J’aime le mixage des cultures et la grande diversité des musiques !

  Mes amis (es) ont aussi beaucoup apprécié, et du fond du cœur, MERCI

• 2. Compte-rendu "printemps des poètes" , 19 avril 2009, 16:36, par Mme Lorente

  Ce qui me semble important dans l’événement qui a eu lieu, c’est tout d’abord le fait que l’artiste se déplace dans l’établissement : en effet, le poète est en résidence au centre culturel « Jean_Houdremont » de La Courneuve placé au milieu des cités, mais les élèves ne le fréquentent pas forcément : c’est un lien qui se tisse et le spectacle sera suivi le 7 avril d’une visite d’une de mes classes (2^nde 9) au centre culturel, visite réalisée par l’écrivain. Chacun va vers l’autre, l’enseignant étant le médiateur.

  Ensuite, les élèves vivent une rencontre, et pas n’importe laquelle, une rencontre avec un artiste : cela a été un moment fort parce que Kazem Shahryari a est un artiste au parcours qui n’est pas anodin, son écriture s’en ressent et les élèves sentent immédiatement la force de la rencontre : charge à l’enseignant de mettre les élèves en condition pour qu’ils reçoivent dans de bonnes conditions d’écoute ce qui est donné : préparation avant le concert-spectacle, objectif comportemental pendant le spectacle, discussion ensuite.

  Enfin, c’est le rapport au corps de la langue qui surprend le plus l’élève dans ce concert-poème où l’écrivain dit ses textes : certains élèves se sont directement sentis interpellés par la voix, le regard et le contenu des textes dits. Cette mise en bouche de la langue est essentielle au rapport que ces élèves, qui ne sont pas toujours de langue maternelle française, peuvent établir avec la langue française et avec les textes littéraires proposés. Là encore le lien s’établit entre les cours et ce moment privilégié mais aussi entre le savoir et le plaisir de partager ce moment de poésie. La musique est aussi un moyen de souligner le rapport entre elle et la poésie, renforcé ici par la diction du poète et le lien particulier qu’il entretient avec ses musiciens.
  Rares sont les occasions de rencontre avec la poésie vivante et le printemps de la poésie l’a offert à 80 élèves du lycée J. Brel.

  Bien sûr l’idée est de trouver un prolongement direct ou indirect, et cette rencontre permet de l’initier. A nous de trouver les moyens et occasions de poursuivre.

  Je partage entièrement cette analyse. L’appropriation de la culture et son goût par nos élèves ne se ferra que par de multiples aller/ retour entre les lieux de culture et les lieux d’apprentissage ; l’artiste et l’enseignant étant les médiateurs de ses échanges afin que petit à petit l’un et l’autre se confondent, se répondent, s’enrichissent pour former des élèves / citoyens cultivés.

  Pour ma part, je trouve que cela a été un moment réussi, simple et sincère, ce qui rend la culture accessible. Nous aurions pu mieux le préparer, faire que plus d’enseignants différents y participent avec leurs classes..... la période n’était pas la plus propice pour nous et entre l’annonce et la réalisation il y avait des vacances et un bac blanc, des conseils de classe. Mais l’important est pour moi que cela n’a pas été un obstacle à sa réalisation, cela ne pourra être que mieux une autre fois en s’y prenant un peu plus en amont.

  En tout cas vous êtes les bienvenus !

  En vous remerciant

  Lycée Jacques Brel